La cinquième sphère – Alveran





La cinquième sphère est le royaume de lumière. On y pénètre en franchissant la porte de Mellianor, après avoir traversé le mur du ciel (plan intermédiaire entre la quatrième et la cinquième sphère). D’après la Kosmogonie officielle de l’église de Hésinde, c’est dans la cinquième sphère que se trouvent les douze paradis des dieux. Là, au milieu des douze paradis, se dresse Alveran, la citadelle des dieux. Le terme lui même vient de la mythologie tulamidienne ancienne (Al’veran = incarnation de l’existant, rassemblement) et désignait à l’origine l’espérance d’un Au-delà harmonieux. L’Alveranie, la fleur sacrée en est le symbole terrestre, la première création de Tsa, dont les bourgeons sont au début dans les tons de blanc de Firun, de gris de Pérex et de vert de Peraine, puis fleurit dans les tons rouges et jaunes de l’été (Raïa et Praïos) et finalement passe au noir de Boron, pour à nouveau bourgeonner, encore et encore.

Au lieu de procéder à une description définitive d’Alveran, qui risquerait d’estomper son charme surnaturel, nous aimerions plutôt citer à nouveau un extrait tiré des Annales de l’âge divin - depuis le commencement des temps :
”C’est en traversant le mur du ciel, que Aves et Dana pénétrèrent dans la cinquième sphère, et devant eux et au dessus d’eux s’étendait Alveran dans toute sa splendeur. Eblouissante était la route des dieux qui montait jusqu’à la porte de Melliador. Douze chemins émergeaient,  disposés comme les rayons d’une roue, chacun menant à un des paradis des douze, où les dieux résident avec leurs élus, lorsqu’ils ne veulent pas être dérangés. Au delà des portes de Melliador, se dressent les six remparts, chacun avec son gardien. Tout en haut on pouvait voir briller le sixième rempart qui est bâti tout en or divin. Devant le premier rempart fait d’un feu de sept couleurs, se tenait le haut dragon, Farmelor entouré de centaines de valeureux héros.”



Les Hauts-dragons, gardiens d’Alveran



Les gardiens d’Alveran sont les six haut-dragons, vainqueurs de la bataille des géants. Il s’agit des six autres grands dragons originels descendants de Sumu, qui, après la guerre des dieux, furent autorisés à venir s’établir à Alveran.

”Pour les douze grands dragons il fut décidé, que six d’entre eux, pourraient s’y installer en tant que gardiens d’Alveran, et que six devraient s’établir en tant que gardiens dans la troisième sphère”
Extrait des Annales de l’âge divin - depuis le commencement des temps.

  Tandis que leurs frères, les anciens-dragons veillent sur l’harmonie interne des sphères, les hauts-dragons quant à eux préservent la création contre les archidémons eux-mêmes et leurs sbires. Il est dit qu’on peut même les apercevoir depuis l’Aventurie dans la gigantesque constellation du Drache [Dragon]. Souvent aussi pour représenter l’ordre ou par grand étonnement, on s’exclame: ” Par tous les dragons d’Alveran !”
La plupart d’entre eux sont considérés comme les suivants d’un dieu en particulier. Mais en réalité ce sont des frères de sang de condition égale, avec qui les dieux partagent une partie du pouvoir reçu de LOS.
 

Les six Hauts-Dragons sont:

- Darador, aux ailes aux cent couleurs, dragon de la lumière.
- Branibor, aux ailes de fer,  gardien de la justice.
- Yalsicor, le dragon à tête de chèvre, dragon de l’amitié et de l’espoir.
- Naclador, appelé aussi Varsinor, gardien du temple de la vérité.
- Menacor, aux six ailes, veilleur des limbes.
- Famerlor, le dragon à tête de lion, dragon de la guerre et défenseur d’Alveran .



Les douze paradis





C’est ici que résident principalement les douze. Y résident également souvent leurs suivants, à savoir les demi-dieux, les alveraniares, les saints et autres héros. Chacun des paradis est naturellement façonné en fonction des principes et des valeurs propres à chaque dieu:

Le palace de lumière (Praïos):

”Ceux, qui sont dans la pureté d’esprit et dans la pureté du cœur, Praïos les répertorie dans son livre d’or, et les accueille chez lui pour grandir encore l’éclat du soleil. Cependant celui qui transgresse Praïos, devra vivre dans l’obscurité et dans la plus grande nostalgie du soleil, mais aussi dans la plus grande peur de son regard incendiaire.”

”Oh, comme ton âme sera transportée de joie et d’allégresse, quand cela t’arrivera. Car le paradis de Praïos est le plus somptueux de tous : il y a là un éclat intense comme celui de cent soleils, et c’est pour cela qu’on l’appelle aussi maison de la lumière. Mais la lumière divine, elle n’aveugle, ni ne brûle - Non, c’est une divine et pure réjouissance.
Et ton âme aussi deviendra lumière, brillera et s’élèvera en soleil pour ne plus faire qu’un avec la seule et unique lumière et ainsi en grandir l’éclat. Et cela sera pour vous d’une grande béatitude.
Et, oh, quelle demeure, que celle dans laquelle il habite ! Aucun esprit ne puis concevoir, aucun langage humain ne pourrait la décrire ! Mesure et harmonie, comme aucun architecte terrestre ne pourrait  imaginer, ni bâtir. Tout s’intègre si harmonieusement, chaque élément à sa place, des angles si parfaitement calculés, des arcs et des coupoles sans pareil, comme seul le prince des dieux peut en concevoir et  ériger.
Et les âmes pures qui s’élèvent en une éternelle lumière se délectent de l’ordre et de l’harmonie qui exaltent la gloire de Praïos jusqu’à la fin des temps.”


Extrait les douze paradis divins, Alrick de Angbar, steppes du crâne d’orque, environs de l’an 100 avant Hal.


Les Halles de Rondra (la table longue)

”Celui qui aime le bruit de la guerre et la cohue des combats, qui se bat vaillamment, qui jamais ne se décourage, qui reste fidèle envers Elle, celui-là a sa place ici parmi les braves. Un cœur de guerrier lui est ô combien plus précieux que n’importe quelle armure de valeur ou haut diplôme d’école.
 Son paradis est une halle lumineuse (c’est pourquoi on l’appelle Halles de Rondra) décorée d’armes exposées et si haute que  tu n’en vois point le plafond. Et le cliquetis des épées et les cris de guerre ici retentissent, c’en est d’un véritable plaisir. Partout s’entraînent des héros de toute beauté, car sache le, c’est là le cadeau qu’offre Rondra aux braves: si tu as perdu un oeil, un bras ou n’importe quel autre membre, les voilà recouvert et ton âme se verra offrir un corps encore plus beau que celui que tu avais sur Dere. Mais la plus belle des héroïnes est sans conteste Rondra dans son harnais flamboyant.- si grande, si éclatante, si sauvage et si somptueuse-
Oui, c’est là, le paradis de Rondra- le plus sauvage des douze mais pour une véritable âme de guerrier, c’est là le plus grand des bonheurs.”

Extrait les douze paradis divins, Alrick de Angbar, steppes du crâne d’orque, environs de l’an 100 avant Hal.

Le Royaume des eaux (Thylos/Efferd)

”Tel une goutte de pluie rencontrant à tout instant le sol, et tel un fleuve se jetant à tout instant dans la mer, de même s’achève également la vie d’un homme. La fin d’une vie c’est l’aboutissement dans une grande mer, dans la totale étreinte des bras de Thylos. Seul Thylos sait où et quand viendra se répandre un fleuve dans l’infini de l’océan. Tout vivant qui se noie ou sombre en mer est emmené par le lunatique Thylos dans sa demeure. Cependant malheur aux pêcheurs, qui renièrent ses principes, affligèrent le monde, et combattirent la vie. A ceux-là est réservé le même sort qu’au fleuve sans embouchure: un lent assèchement, sans trace ni espoir d’une délivrance.”  
Extrait Les douze paradis divins, Alrick de Angbar, steppes du crâne d’orque, dans environs de l’an 100 avant Hal.

L’auberge de Travia

Un foyer heureux et une famille qui vous aime, voilà les seuls attachements qui subsistent par delà de la mort. La demande toute particulière de Travia, c’est que les esprits veillent sur les vivants, les protègent et les guident. Vivre sans amour ni foyer signifie mourir aussi sans, et être par là même condamné à rester une âme en peine, sans sens et sans but, juste bon à effrayer les vivants.”
Extrait les douze paradis divins, Alrick de Angbar, steppes du crâne d’orque, dans environs de l’an 100 avant Hal.

Les chambres du sommeil (Boron)

Les chambres du sommeil de Boron, ne doivent pas être confondues avec les halls des morts situés dans la quatrième sphère. Il s’agit ici d’un havre de repos idyllique où seuls les méritants et fidèles de Boron ont le droit de résider. On ne sait que peu de chose sur cet endroit.


Le bosquet d’Hésinde (Labyrinthe)

”...C’est d’un bosquet dont il s’agit, tel un labyrinthe. C’est la sagesse de la déesse même qui a conçu ce labyrinthe. Tous les éléments en cet endroit sont étroitement liés. Tu peux y voir étinceler escarboucles et métal. Et puis la musique terrestre et des autres sphères emplit ces lieux telle une harmonie divine. Musique et calculs prodigieux ne font qu’un, et prennent forme tel des couleurs constituant une image, qui ne pourrait qu’être déformée à travers des mots. Je ne suis point assez éclairé, pour arriver à tout décrire. Mais ce bosquet, lui aussi est tellement lumineux et somptueux, et pourtant reste entièrement une énigme insoluble, complètement traversée par la magie divine. Et c’est un véritable plaisir pour les élus planant à l’intérieur, que de résoudre l’énigme qui perpétuellement change de forme. Et ils étudient et discutent les uns et les autres jusqu’à la fin des temps et célèbrent la déesse de  les laisser s’impliquer dans sa sagesse.”
Extrait les douze paradis divins, Alrick de Angbar, steppes du crâne d’orque, aux environs de l’an 100 avant Hal.

Les terrains de chasse de Firun

” Dans les terrains de chasse de Firun, chasseur et gibier se retrouvent à nouveau. Chacun mesure sa force dans une juste compétition et tous pourront se restaurer à la table intarissable de Firun. En revanche, le mauvais chasseur, sera traqué jusqu’aux confins du néant par le renard polaire, le loup impitoyable, et le cerf blanc jusqu’à la fin des temps.”
Extrait les douze paradis divins, Alrick de Angbar, steppes du crâne d’orque, aux environs de l’an 100 avant Hal.

L’arc en ciel de Tsa

” La mort n’est qu’un seuil, derrière lequel une nouvelle vie nous attend, tout âme préexistante peut changer et être liée à une nouvelle vie. Cependant celui dont le corps et l’esprit ne peuvent supporter d’être séparés dans la mort, peut aussi espérer que la déesse le ramène à la vie.

Extrait les douze paradis divins, Alrick de Angbar, steppes du crâne d’orque, aux environs de l’an 100 avant Hal.

Dans l’arc en ciel, le paradis de Tsa, les mortels qui lui ont été fidèles ne séjournent jamais très longtemps dans ses halls, Tsa réincarnant systématiquement tout ce qui se trouve chez elle.


Le havre de Pérex (poussière d’étoiles)

Pérex n’utilise pas seulement des joyaux pour décorer le ciel. Un jour, même les voleurs les plus raffinés et les Marchands les plus habiles viennent à mourir. Et ce jour là, Pérex avant même que la main punitive ait pu se saisir de leurs âmes, les a déjà dérobées pour consteller le ciel de son havre avec les lueurs brillantes de ces âmes.

Le Jardin de Peraine

Les âmes fidèles à Peraine, après leur mort peuvent entrer dans le merveilleux jardin de Peraine, qui est un havre de paix en harmonie avec la nature.

La forge de Guérimm

« Les hommes, que le feu aura protégés et réchauffés  durant leurs vies, en auront aussi besoin après leur mort. Car c’est lui qui brûlera leur corps pour en faire de la cendre qui renouvellera le sol, et c’est lui qui portera son âme jusqu’au paradis, dans la forge de Guérimm,  là où l’attendent paix et bonheur. »

Extrait les douze paradis divins, Alrick de Angbar, steppes du crâne d’orque, aux environs de l’an 100 avant Hal.

La tente de Raïa

« (…) Pour celui qui aura découvert la véritable extase divine, celle-ci ne sera s’arrêtera jamais même après la mort. Rahja l’attend dans sa tente, où il pourra résider à tout jamais aux côtés de la douce dame. Ils y connaîtront toute sorte de passions voluptueuses, car c’est le lieu de la jouissance éternelle, sans lassitude, ni repentir »

Extrait les douze paradis divins, Alrick de Angbar, steppes du crâne d’orque, aux environs de l’an 100 avant Hal.





Les demi-dieux

Les premiers demi-dieux naquirent, peu après la guerre des titans, de l’union de dieux et de titans. Beaucoup plus tard, lorsque les races de la création eurent apparu, les immortels s’unirent aussi à des humains (et aussi à des membres appartenant à d’autres races.) et engendrèrent des enfants.
Les demi-dieux, autrement dit, sont des descendants des dieux. On a très souvent tenté, bien que cela ait peu de sens, de classifier les demi-dieux en fonction de leur ascendance : enfants nés de l’union d’un dieu et d’un titan comme Swafnir ou Kor, ou bien de celle d’un dieu et un mortel comme Xeledon ou Marbo, ou même engendrés tout seul comme Ucuri né de Praïos seul, ou encore les innombrables enfants des demi-dieux entre eux- Tous sont des demi-dieux.
La plupart des puissants demi-dieux peuvent être aperçus en tant qu’astres dans les cieux, tels les huit planètes, les constellations, les étoiles seules ou les aurores boréales. (voir plus loin le chapitre consacrée à la sixième sphère).
Seuls les descendants de deux dieux ont des domaines indépendants (les thorwalers de Swafnir, les hauts-elfes de Simia), tandis que les autres demi-dieux de manière générale peuvent être comptés parmi les suivants des divinités parentes.
Les demi-dieux sont considérés certes comme immortels, mais ils sont clairement moins indestructibles que les dieux. Il est dit, que la vie de chaque demi-dieu est liée à un artefact, que ce soit, lui qui l’ait fabriqué ou bien qu’il lui soit attribué à la naissance. Dans tous les cas ils dépendraient de l’existence de cet artefact. Il ressort dans presque toutes les légendes de héros que l’acquisition d’un tel artefact entraînerait la déification du héros mais que sa destruction engendrerait aussi la mort du héros.

Les demi-dieux principaux

Ce sont les premiers demi-dieux à être apparus, bien que certains soient plus jeunes que d’autres. Dans tous les cas, ce sont les demi-dieux  les plus importants et de loin les plus puissants. Ils ne résident pas forcément dans la cinquième sphère beaucoup entre eux ont leur domaines dans la sixième sphère.



Ucuri, le faucon d’or, l’étoile de la victoire, roi des alveraniares, héraut céleste, messager et compagnon des dieux.

”A certains moments Praïos veille sur nous pendant des heures, et à d’autres moments, à peine plus de sept heures, celles-ci appartiennent aux forces des ténèbres. C’est pourquoi Praïos créa à partir de lui même Ucuri, son fils, qui dans son être, en tout point ressemble à son père et qui de sa main soutient nos seigneurs, rois et princes. Il leur donne pouvoir et savoir afin de voir la juste voie pour nous gouverner chaque jour. Et c’est en astre itinérant qu’il veille sur notre bonheur et bien être. Cependant ce n’est pas seulement pour cela qu’il créa Ucuri. C’est aussi, parce que les douze réclamaient un messager qui fut aussi  noble qu’eux tous et qui pu porter leurs nouvelles à  travers toutes les sphères aussi vite que l’éclair. Praïos ne prit pas de femme pour cela (Il n’en aurait pas trouvé, qui soit comme lui), non, Ucuri naquit de Sa main à travers Son mythique” Que cela soit!” et lui donna la fière allure d’un faucon, qui voit tout et est rapide comme une flèche. Ucuri est celui qui d’une voix éclatante, à travers toutes les sphères, annonce tous les décrets de Praïos. "
Chant des rangs de la lumière, de U. Praiomin IV. Heliodai, Bosparan,123 avant la chute de Bosparan. Traduit de la langue ancienne du pays de l’or.

Dans la kosmogonie aventurienne, Ucuri est le tout premier né des demi-dieux. Praïos le créa en effet, en tant que messager de la victoire, pour sceller la paix avec les géants. Il est aussi considéré comme le messager de l’ordre et de la paix. Ucuri fut également l’annonciateur à travers toutes les sphères du nouvel ordre instauré avec le mystère de Kha. Son animal sacré est le faucon et est souvent représenté se tenant sur la main droite de Praïos. Sa marque dans le ciel, c’est à dire, la planète du même nom ne doit pas seulement être vu comme signe de sa fonction de gardien des heures sombres mais aussi comme symbole des souverains et des vainqueurs. Dans l’église de Ucuri, la divinité est représentée sous la forme d’un faucon tenant un parchemin sur lequel est écrit en pourpre sur fond blanc ”In hoc signo vinces”.

Horas

Il y a peu de demi dieux dont l’origine ait été aussi controversé que celle de Horas . Généralement il est considéré comme étant le fils de Ucuri et d’une habitante du pays de l’or, la magicienne et sage Gylduria ya Glasal (magie élémentale). Mais certains disent aussi parfois qu’il serait le fils direct de Praïos. En tout cas, l’église de Praïos le voit avant tout comme étant le fils de Ucuri et petit-fils de Praïos, envoyé en Aventurie par ce dernier, alors que dans l’empire de Horas (Fertilia) même c’est un autre point de vue qui prédomine : Le saint Horas est considéré ici comme un archalveraniare lié à tous les dieux en même temps (et non pas uniquement à Praïos) et saint protecteur du pays entier au dessus de tous les autres saints. En tout cas, le saint horarium ne précise rien quant à ses origines, s’il est un dieu, un mortel ou un messager des cieux dans un corps de chair et de sang.
Le peuple de Fertilia le nomme également archisaint, qui à la demande des hommes, apporta le conseil des dieux. C’est en tant que saint patron protecteur du pays et du peuple, que presque tous les habitants de Fertilia le vénèrent à côté de leur divinité principale.  Il représente également la figure symbolique de l’ancien âge d’or et représente la joie et l’harmonie.  

En tout cas la légende raconte que c’est en envoyé des dieux, qu’il entama depuis le pays de l’or un périple à travers la mer des sept vents jusqu’à une terre encore vierge : l’Aventurie, pour y établir une colonie. Et ce fut le 7 Praïos de l’an 1 de Horas, qu’il mit le pied pour la première fois sur les terres Yaquiriennes (région de Fertilia) Et c’est avec son épouse Laméa, fille d’un empereur du pays de l’or et de la demi-déesse Gyldara, qu’il fonda la dynastie de Bosparan et qu’il eut un règne légendaire de cinq cent ans sur le premier royaume des colons. Lorsque les murs des cités eurent été dressés et que les terres nouvelles furent dominées, l’archisaint réalisa que son travail ici était terminé. Aussi il légua la régence aux mains de sa fille Dalida-Horas. Et il fut ramené à Alveran par son grand père Praïos.

Selon les apocryphes de Horas (1880 avant Hal), Il régna de l’an 2485 avant Hal jusqu’à 1943 av.H en tant qu’empereur divin de toutes les créatures et de tous les hommes. L’an 2485 Horas correspond à l’an 0 de Hal et l’an 933 après la chute de Bosparan. L’animal sacré de Horas est l’aigle.

Kor, le noir, le sanguinaire

Fils de Rondra et du haut-dragon Farmelor, est le dieu du combat. C'est un dieu sanguinaire. On parle de lui aussi comme «celui qui parcourt les champs de batailles en riant.» On le représente souvent sous les traits d'une manticore (fruit de la rencontre d'un dragon et d'une lionne) ou parfois celui d'une panthère noire (notamment à Al'Anfa). Il est vénéré essentiellement par les soldats et les gladiateurs. Kor le vengeur est aussi souvent considéré comme l'exécutant direct des sentences prononcées par Rondra. Il ne connaît pas de pitié.



Nandus, le sage


Fils de Hésinde et de Pérex. C'est le dieu de la sagesse, des oracles et de l'astrologie. Il est également considéré comme le saint patron de la connaissance et de la culture. Mais pour lui la connaissance et la sagesse déjà existante ne sont pas une fin en soi, mais seulement les moyens d'atteindre un stade de connaissance supérieur. Nandus est aussi souvent représenté sous la forme d'une licorne. Il n'existe que trois temples de Nandus en Aventurie : un à Saltes qui est le plus gros de tous, un à Brabak et le plus récent, celui de Methumis. Mais le culte de Nandus est aussi parfois célébré dans les temples de Hésinde. Les académies de magie d'Al'Anfa et de Methumis le désignent aussi comme leur saint patron protecteur. Nandus a enfanté avec une mortel deux jumeaux, les deux magiciens mythiques et frères ennemis : Rohal et Borborad.




Swafnir


Swafnir est LE dieu principal des Thorvalois, aux côtés de Firun, Ifirn et Travia. Il est souvent représenté sous l'aspect d'une baleine (animal sacré chez les Thorvalois). On dit qu'il apporta aux hommes l'art de la navigation.
La chanson qui suit raconte les origines de Swafnir :

" Jadis le tout puissant Thylos était pris d'un désir sauvage pour Rondra, celle qui fait trembler les cieux. Mais telle une lionne, elle le rejeta, lui dont les fleuves profonds lui semblaient chétifs et sans force. Alors Thylos se déchaîna et avec lui la mer, les terres furent submergées sous des milliers de vagues. Ce fut bien des centaines et des milliers de personnes que le seigneur des mers tua, cent fois plus que n'importe quelle bataille. Ce visage échaudé par la colère enivra les sens de Rondra, et c'est alors volontiers qu'elle se donna à lui.
Un fils naquit de cette union, dans un corps parfait, puissant comme une rafale de vent et en même temps ferme comme la mer. Alors que le remords s'emparait de Thylos, qui portait le deuil des milliers de morts, son regard vit des vivants.
Alors il commanda à son fils de veiller sur eux et de leur enseigner à braver les flots. Il fut appelé Swafnir, celui qui erre par les mers. Son corps était tel celui d'une baleine aussi gigantesque qu'une île. Il apparut à l'Hjaldi, en protecteur et guide, lui prodiguant ses conseils avisés "

--Chanson Hjaldie - Pays de l'or

Depuis les temps les plus lointains, Swafnir vient en aide au peuple des thorwalois : il leur apporta l'art de la fabrication de bateaux et celui de la navigation et leur enseigna l'art de la guerre. Il guida Jurga et les siens jusqu'aux rivages d'Aventurie. Il est considéré comme le grand frère des thorwalois, et la douce Ifirn, sa compagne, comme la grande sœur de ce fier peuple de navigateurs. Il incarne la force irrépressible et la sagesse silencieuse, mais aussi la sollicitude, la liberté et le courage de mener le combat jusqu'à la fin. Et la légende Hjaldie raconte à propos du combat entre Swafnir et Hrangar que lorsque le dieu baleine l'emportera, les vagues viendront submerger le monde, et seuls ceux qui ont appris à dompter les vagues survivront.
Dans la représentation thorvaloise, Swafnir est le mari de Ifirn. Ils ont eu d'innombrables enfants.

Marbo, la douce


Marbo est la fille du dieu Boron et de Etilia, une mortelle. Marbo est aussi une divinité de la mort mais déesse de la miséricorde dans l'au-delà. Beaucoup plus compatissante envers les mortels que son père, elle intercède souvent en leur faveur auprès de son père (voir chapitre 4ème sphère)C’est aussi la  gardienne des rêves et la maîtresse de corbeau Bishdariel qui permet aux morts de faire une courte visite dans  les rêves des vivants pour les apaiser ou les exhorter.

Aves, le gardien de l’horizon

Très vénéré au Pays de l'or, Aves est le fils de Raïa et de Pérex, dieu des aventuriers et des voyageurs. Il est souvent représenté sous la forme de l'oiseau multicolore d'Alveran. Sa chanson tel un chant d’oiseau attire les aventuriers vers les contrées lointaines et les marins dans les mers. Il est souvent considéré comme l’inventeur du bateau de la voile tout comme de la selle et de la bride.

Simia, le renouveau

Fils de Tsa et de Guérimm, c'est la dieu du commencement et du renouveau. Dans la mythologie elfe, il est considéré comme l'Elfe de lumière et le tout premier Haut-elfe et premier roi des elfes. On le désigne aussi souvent par "Celui-qui-jaillit-de-la-lumière".Simia est considéré comme l’inventeur du tour de potier.


Levthan

Fils de la déesse Raïa et du mortel Kabblah, il est souvent considéré dieu de l'extase et de l'ivresse, il est aussi vénéré par les sorcières. Kabblah était un mortel d'une beauté exceptionnelle, voire surnaturelle. A tel point, que lorsque Raïa le vit pour la première fois, elle crut voir une image d'elle même dans un miroir. Elle tomba instantanément sous le charme de cet humain. Elle se donna à lui et le fruit de cet amour fut Levthan, dont la beauté était pareille à celle de sa mère et son père. Son charme ne laissait indifférent aucun être qu'il soit dieu ou mortel. Tous à l'exception de la géante Satuaria, fille de Sumu, qui repoussait toutes ses tentatives de séduction. Cependant poussé par une obsession de la conquérir à tous prix, Levthan demanda à Hésinde de lui prêter quelques sorts, qu'il utilisa afin d’immobiliser et d'envoûter Satuaria. Celle-ci se vengea en le transformant en bélier affreux. Il ne put jamais recouvrer sa beauté d'autrefois. Cependant lors des nuits de Thylos, Levthan, peut reprendre une forme humanoïde mais garde une tête de bélier, une sorte de satyre, qui fait la cour à toutes les jeunes filles qui rencontrent sur son passage.

Xeledon le moqueur

Xeledon est un des fils de Hésinde, mais il ne tient pas grand chose de sa mère. C'est un dieu qui passe son temps à jouer des mauvais tours. Xeledon a été banni d'Alveran. On dit qu’il erre sur Dère.

Ifirn, la médiatrice
Divinité principale dans la religion de Thorwal, Ifirn est la fille de Firun et d'une mortelle. Ses attributs sont  le cygne, le flocon de neige et les aurores boréales dont les couleurs arc en ciel guident les croyants sur les terrains de chasse de Firun. On dit que c’est elle qui apporta l’arc et les flèches aux mortels. Dans les croyances thorvaloises, elle est aussi la compagne de Swafnir avec qui elle a eu de nombreux enfants. C'est elle qui apporta le printemps aux mortels. Elle intercède très souvent pour eux auprès de son père.







Les alveraniares (Les messagers des dieux)


Entre les mortels (pour qui les lois d’alveran et les voies divines sont impénétrables,  ni compréhensibles) et les dieux, il existe un grand nombre d’entités qui servent d’intermédiaires ou de messagers.

En Aventurie ces messagers et serviteurs des dieux sont appelés les Alveraniares. Avant tout, il fut dit par Praïos et Rondra que les héros morts, qui en leurs halles avaient trouvé immortalité, seraient renvoyés de temps à autre en tant que messager.  Bien des miracles salvateurs prennent la forme d’un alveraniare, qui dans une armure de lumière étincelante et une lame flamboyante vient au secours d’un fidèle ou d'un prêtre. L’apparition d’un saint s’accompagne souvent d’une étoile filante glissant dans le ciel.
On considère généralement comme alveraniares, à la fois les créatures fantastiques au service des dieux et les saints (anciens héros et autres mortels qui ont compté pour les dieux). Mais sont parfois aussi considérés comme alveraniare, les demi-dieux principaux qui servent leurs parents, voire aussi les Hauts-dragons.

Alveraniares les plus connus
•  Alveraniares de  Praïos:
Ucuri le faucon d’or, l'archi-saint Horas, Saint Urishar, Jermoran et les griffons d’Alveran
•   Alveraniares de  Rondra:
Kor, Mythrael la valkyrie, Sainte Thaliomel et les légions d’Alveran
•  Alveraniares de  Efferd/ Thylos:
Liaiella (la protectrice des morts noyés), les trois dauphins sacrés : Ragna, Ragnild et Rangnild, les douze vents d’Aventurie.
•  Alveraniares de  Travia :
La famille Céleste, Saint Travinian protecteur de Darpatie, Saint Badilak de Medena
•    Alveraniares de Boron/Visar :
Marbo, Uthar l’archer, les deux corbeaux Golgari le guide des âmes et Bishdariel le messager des rêves, Etilia et Liaiella fille d’Efferd
•    Alveraniares de Hésinde :
 Nandus, l’archi-saint Canyzeth, l’archi-saint Argelion, le Saint Ingalf, père de Xeledon
•  Alveraniares de  Firun :
 Ifirn, Eisegrein le cheval céleste , Gorfang le loup du ciel; Rajok le renard d’argent
•   Alveraniares de  Tsa:
Les kobolds, Sajalana le lézard chéri de Tsa.
•  Alveraniares de  Pérex :
Aucun Alveraniare connu mis à part ses deux fils mythologiques Aves et Nandus
•   Alveraniares de Peraine :
Sainte Therbûn de Malkid (Almada), Sainte Theria Ni Ulghaine, saints patrons de la médecine.
•  Alveraniares de Guérimm/ Angrosch :
Saint Rhÿs le coupeur, le saint patron des artisans : Saint Thimor, Saint Thalian
Alveraniares de  Raïa :
Levthan, les chevaux célestes Sulva et Tharvun, l'archisaint Kabblah, Sainte Dorlen de Joborn, Sainte Rahjalina de Bosparan.